Fiche d'identification des insectes nuisibles

Présentation des insectes nuisibles

Sur cette page, nous présentons des informations sur les insectes nuisibles que notre entreprise de désinsectisation Deratox a déjà éradiqués pour ses clients de la région des Hauts-de-France. Ces insectes, tels que les cafards, puces, punaises de lit, fourmis et cirons, sont omniprésents et posent de nombreux défis, tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Leur capacité à se reproduire rapidement et leur grande adaptabilité font d’eux des nuisibles particulièrement difficiles à éradiquer. Outre les dommages matériels qu’ils peuvent causer, ces insectes représentent une menace sérieuse pour la santé et le bien-être des occupants, en étant vecteurs de maladies et sources d’allergies. Leur gestion efficace est donc essentielle pour garantir un environnement sain et sécurisé.

Ci-dessous, une liste non exhaustive de ces insectes nuisibles :

Sommaire

La blatte ou cafard

Morphologie

Les blattes présentent un corps aplati, de forme ovale, ce qui leur permet de se faufiler dans des espaces très étroits. Leur couleur varie du brun clair au noir, selon l’espèce. Les blattes possèdent de longues antennes fines qui leur permettent de détecter les vibrations et les odeurs de leur environnement. Elles ont aussi des pattes équipées de petites épines, facilitant leur déplacement rapide, même sur des surfaces verticales. Certaines espèces sont dotées d’ailes, mais la plupart ne volent pas, ou très peu.

Développement

Les blattes suivent un cycle de développement en trois étapes : œuf, nymphe et adulte. Les œufs sont déposés dans une capsule protectrice appelée oothèque, qui peut contenir plusieurs dizaines de jeunes. Après l’éclosion, les nymphes ressemblent à de petites blattes adultes, mais sans ailes. Elles vont subir plusieurs mues avant d’atteindre leur taille d’adulte. Ce processus peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, en fonction de l’espèce et des conditions environnementales.

Biologie et particularités

Les blattes sont particulièrement adaptables et survivent dans des environnements variés. Elles préfèrent les endroits chauds et humides, ce qui explique leur présence près des égouts, des cuisines et des salles de bains. Leur activité est principalement nocturne, ce qui les aide à éviter les prédateurs. En cas de danger, elles se déplacent très rapidement, profitant de leur corps aplati pour se cacher sous les meubles ou dans les fissures.

Régime alimentaire

Les blattes sont omnivores et se nourrissent de pratiquement tout ce qu’elles trouvent : restes de nourriture, matières organiques en décomposition, et même des substances non alimentaires comme le papier ou le cuir. Cette grande variété de régime leur permet de survivre dans des conditions où peu d’autres espèces pourraient subsister. En cas de pénurie de nourriture, elles peuvent rester sans manger pendant plusieurs semaines.

Dégâts et nuisances

Les blattes sont généralement considérées comme des insectes  nuisibles car elles envahissent les habitations, les restaurants et d’autres lieux où la nourriture est présente. Elles peuvent endommager les emballages alimentaires et contaminer les denrées par leurs excréments et leur salive, rendant les aliments impropres à la consommation. Leur simple présence peut être très désagréable et générer une répulsion importante.

Risques sanitaires

Les blattes peuvent être vectrices de nombreuses maladies, car elles transportent des agents pathogènes sur leur corps et dans leurs excréments. Elles sont connues pour propager des bactéries comme la salmonelle, E. coli, et d’autres germes responsables d’intoxications alimentaires. De plus, leurs déjections et fragments de mues peuvent être à l’origine de réactions allergiques, en particulier chez les personnes souffrant d’asthme. Il est donc important de lutter contre leur présence dans les lieux de vie pour minimiser les risques sanitaires.
La blatte germanique (Blattella germanica) est l’une des espèces de cafards les plus communes dans les habitations. De couleur brun clair avec deux bandes parallèles sombres sur le thorax, elle mesure environ 1,3 à 1,6 cm. Très adaptative, elle préfère les endroits chauds et humides, tels que les cuisines et les salles de bains. La blatte germanique est nocturne, ce qui la rend souvent difficile à détecter. Omnivore, elle se nourrit de presque tout, y compris les restes alimentaires et les matières organiques. Sa présence est souvent associée à des risques sanitaires, notamment des contaminations alimentaires.
La blatte rayée (Supella longipalpa), aussi appelée blatte des meubles, est reconnaissable à sa taille petite, entre 1 et 1,4 cm, et à ses rayures claires sur le dos. De couleur brun clair, cette espèce est particulièrement adaptée aux environnements secs, contrairement à d’autres blattes qui préfèrent les zones humides. On la trouve souvent dans les chambres, les meubles et derrière les électroménagers. Nocturne et très discrète, elle est aussi très prolifique. La blatte rayée se nourrit de divers produits organiques, incluant les restes alimentaires et les papiers, ce qui la rend nuisible dans les habitations.
La blatte américaine (Periplaneta americana) est l’une des plus grandes espèces de cafards, mesurant jusqu’à 4 cm de long. De couleur brun-rouge, elle présente une brillance distinctive et des ailes bien développées, lui permettant parfois de voler sur de courtes distances. Elle préfère les endroits chauds et humides, tels que les sous-sols, les cuisines et les canalisations. Extrêmement adaptative, elle est connue pour sa capacité à survivre dans des conditions difficiles. Omnivore, la blatte américaine se nourrit de divers types de déchets, ce qui en fait un vecteur potentiel de maladies et un nuisible redouté dans les habitations et les entreprises.
La blatte australienne (Periplaneta australasiae) est une espèce de cafard de taille moyenne, mesurant environ 2,5 à 3,5 cm. Elle se distingue par sa couleur brun foncé avec des bandes jaune pâle sur le thorax et à la base des ailes. Très agile et parfois capable de voler, elle préfère les environnements chauds et humides, tels que les serres, les cuisines et les jardins tropicaux. La blatte australienne est omnivore et se nourrit de matières organiques variées, incluant les déchets alimentaires. Sa présence est indésirable en raison de sa capacité à propager des agents pathogènes et de sa propension à contaminer les surfaces alimentaires.
La blatte orientale (Blatta orientalis) est une espèce de cafard de couleur brun foncé à noire, mesurant entre 2 et 3 cm de long. Contrairement à d’autres blattes, elle est peu agile et ne possède que des ailes rudimentaires, la rendant incapable de voler. Elle affectionne particulièrement les endroits frais et humides, tels que les caves, les sous-sols et les égouts. Omnivore, la blatte orientale se nourrit de matières en décomposition et de déchets organiques. Sa présence est souvent synonyme d’insalubrité, car elle peut propager des bactéries, contaminer les aliments, et causer des problèmes sanitaires dans les habitations et entreprises.
La blatte des jardins (Ectobius pallidus) est une petite espèce de cafard mesurant environ 1 à 1,2 cm de long. De couleur beige à brun clair, elle se distingue par son apparence discrète et sa prédilection pour les milieux extérieurs. Contrairement aux autres blattes, elle n’est pas considérée comme un nuisible domestique, préférant vivre dans les jardins, sous les feuilles mortes et les débris végétaux. Omnivore, la blatte des jardins se nourrit principalement de matières organiques en décomposition, contribuant ainsi au recyclage des nutriments. Sa présence est généralement inoffensive et elle participe à l’équilibre naturel de l’écosystème extérieur. Toutefois, bien qu’elle ne présente pas de risques sanitaires significatifs pour les humains, la blatte des jardins peut parfois transporter des agents pathogènes en se déplaçant sur des matières en décomposition et par ses déjections.

Comment se débarrasser des blattes ?

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La puce

Morphologie

Les puces sont de petits insectes sans ailes, de couleur brun foncé. Leur corps est aplati latéralement, ce qui leur permet de se faufiler facilement à travers les poils et plumes de leurs hôtes. Elles possèdent de longues pattes arrière bien développées, adaptées au saut, ce qui leur permet de parcourir des distances allant jusqu’à 150 fois la longueur de leur corps. Leur tête est équipée de pièces buccales spécialisées pour piquer la peau et sucer le sang des animaux, leur principale source de nourriture.

Développement

Les puces passent par quatre stades de développement : œuf, larve, nymphe et adulte. Les œufs sont de petite taille et de couleur blanche. Ils sont généralement pondus sur l’hôte, mais tombent ensuite dans l’environnement, tels que les tapis, la literie ou les lieux de repos des animaux domestiques. Les larves, qui ne se nourrissent pas de sang, se développent en se nourrissant de débris organiques et d’excréments d’adultes. Après plusieurs mues, les larves se transforment en nymphes protégées dans un cocon, prêtes à éclore lorsque les conditions sont favorables (présence de vibrations ou chaleur indiquant un hôte proche). Le cycle de développement peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, selon les conditions de température et d’humidité.

Biologie et particularités

Les puces sont connues pour leur incroyable capacité à sauter. Elles peuvent sauter jusqu’à 30 cm de hauteur grâce à une structure élastique appelée « résiline » présente dans leurs pattes arrière. Les puces sont également des parasites qui vivent principalement sur des hôtes à sang chaud, tels que les chats, les chiens, les rats, et parfois les humains. Leur corps aplati leur permet de se déplacer aisément entre les poils de leurs hôtes, ce qui les rend difficiles à attraper. Elles sont bien adaptées à parasiter différents types d’animaux, et leur capacité à survivre longtemps sans se nourrir (jusqu’à plusieurs semaines) leur permet de résister dans des environnements changeants.

Régime alimentaire

Les puces adultes sont des ectoparasites hématophages, ce qui signifie qu’elles se nourrissent exclusivement de sang. Leur régime alimentaire est directement lié à leur hôte, et elles doivent se nourrir régulièrement pour survivre et se reproduire. Lorsqu’elles piquent un hôte, elles injectent une petite quantité de salive qui contient des substances anticoagulantes pour faciliter l’aspiration du sang. Cette salive est souvent responsable de démangeaisons et de réactions cutanées chez l’hôte piqué.

Dégâts et nuisances

Les puces causent d’importantes nuisances, surtout dans les foyers où elles peuvent envahir les espaces de vie. Leurs piqûres entraînent des démangeaisons sévères et des réactions allergiques qui peuvent être particulièrement gênantes pour les humains et les animaux de compagnie. Les infestations de puces sont difficiles à contrôler car elles peuvent se multiplier rapidement, et leurs larves peuvent se cacher dans les moindres recoins, rendant les traitements de désinfestation longs et fastidieux.

Risques sanitaires

Les puces peuvent être vectrices de maladies graves, comme la peste bubonique, transmise par la puce du rat (Xenopsylla cheopis). De plus, elles peuvent transmettre des parasites intestinaux tels que le ténia aux animaux domestiques et aux humains. Les piqûres de puces entraînent aussi des réactions cutanées allergiques, appelées DAPP (Dermatite Allergique par Piqûres de Puces), qui provoquent des démangeaisons intenses, pouvant causer des infections secondaires en raison des grattages répétés. Pour éviter ces risques, il est crucial de traiter les animaux de compagnie et de maintenir un environnement propre et exempt de parasites.

En France, et plus spécifiquement dans la région des Hauts-de-France, plusieurs espèces de puces peuvent être rencontrées. Voici les principales :

  • Puce du chat (Ctenocephalides felis) : C’est l’espèce de puce la plus commune en France, y compris dans les Hauts-de-France. Bien qu’elle soit appelée « puce du chat », elle peut aussi parasiter les chiens, les autres mammifères, et même l’humain si nécessaire. Cette espèce est souvent retrouvée sur les animaux de compagnie.
  • Puce du chien (Ctenocephalides canis) : Bien que moins fréquente que la puce du chat, la puce du chien est également présente. Elle peut infester les chiens ainsi que d’autres animaux domestiques et occasionnellement piquer les humains.
  • Puce de l’homme (Pulex irritans) : Autrefois très courante, cette espèce est de plus en plus rare en milieu urbain, mais elle reste présente en zones rurales. Elle peut infester les humains ainsi que certains animaux, notamment les porcs.
  • Puce du rat (Xenopsylla cheopis) : Cette espèce est principalement retrouvée sur les rongeurs, notamment les rats. Elle est particulièrement importante en raison de son rôle historique dans la transmission de la peste bubonique. Bien que rare en milieu domestique, elle peut être rencontrée dans les environnements où les rats sont présents, comme dans les zones portuaires ou les bâtiments abandonnés.
  • Puce de hérisson (Archaeopsylla erinacei) : Cette espèce de puce est souvent trouvée sur les hérissons, un animal courant en milieu rural et périurbain des Hauts-de-France. Ces puces peuvent occasionnellement piquer les chiens et les chats qui entrent en contact avec un hérisson.

 

En milieu urbain des Hauts-de-France, les infestations les plus courantes concernent les puces de chat et de chien, souvent transportées par les animaux domestiques. En milieu rural, les puces de hérisson et les puces de rat peuvent également être présentes, en particulier dans les endroits où les animaux sauvages ou les rongeurs sont abondants. Pour prévenir les infestations, il est important de traiter régulièrement les animaux de compagnie et de maintenir un environnement propre, tout en se méfiant des contacts avec la faune sauvage.

Comment se débarrasser des puces ?

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La punaise de lit

Morphologie

La punaise de lit est un petit insecte aplati de forme ovale, mesurant entre 4 et 6 mm de long. Sa couleur varie du brun clair au brun rougeâtre, selon son stade de développement et son dernier repas. Sa forme aplatie lui permet de se faufiler dans les moindres interstices, comme les fissures des murs, les coutures de matelas ou derrière les cadres de lit. Les punaises de lit n’ont pas d’ailes, ce qui les empêche de voler. Elles possèdent des poils microscopiques sur leur corps, leur donnant une apparence un peu duveteuse.

Développement

Les punaises de lit passent par plusieurs étapes au cours de leur cycle de vie : elles éclosent en tant que larves, appelées nymphes, puis passent par cinq stades de mue avant de devenir adultes. Pour passer à chaque étape de développement, elles doivent se nourrir de sang. Le cycle de vie complet peut prendre de 6 à 10 semaines, en fonction de la température et de la disponibilité de nourriture. Les femelles pondent des œufs de petite taille, environ un millimètre, qui éclosent au bout de 10 à 14 jours.

Biologie et particularités

Ce sont des insectes nocturnes, préférant se nourrir pendant la nuit, lorsque leurs hôtes dorment. Elles sont attirées par la chaleur du corps humain et le dioxyde de carbone que nous expirons. Ces insectes nuisibles peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir, ce qui les rend particulièrement résistantes et difficiles à éradiquer. Bien qu’elles soient visibles à l’œil nu, elles se cachent très bien, ce qui rend leur détection souvent difficile jusqu’à ce que les signes d’infestation soient importants.

Régime alimentaire

Ce sont des insectes hématophages, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent de sang. Elles préfèrent le sang humain, mais en cas de besoin, elles peuvent aussi se nourrir sur d’autres mammifères ou des oiseaux. Leur piqûre est indolore au moment de la prise de sang grâce à une substance anesthésiante qu’elles injectent avant de se nourrir. Cependant, leurs piqûres provoquent souvent des réactions allergiques ou des démangeaisons intenses.

Dégâts et nuisances

Ces insectes sont particulièrement nuisibles car elles causent des démangeaisons et des réactions allergiques à leurs piqûres. Ces petites bestioles laissent des marques de piqûres sur la peau, souvent regroupées par lignes ou par amas. Elles laissent aussi des traces visibles, comme des taches de sang sur les draps ou des excréments sous forme de petits points noirs. L’infestation de punaises de lit est source de stress, de manque de sommeil, et de gêne sociale, car les infestations sont souvent stigmatisées.

Risques sanitaires

Bien que les punaises de lit ne soient pas connues pour transmettre des maladies, leurs piqûres peuvent causer des problèmes de santé indirects. Les réactions cutanées aux piqûres peuvent entraîner des infections si elles sont grattées de façon excessive. De plus, les infestations de punaises de lit peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale, provoquant anxiété, insomnie, et, dans certains cas, de la dépression due au stress lié à la lutte contre l’infestation.

Comment se débarrasser des punaises de lit ?

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La fourmi

Morphologie

Les fourmis se distinguent par leur corps segmenté en trois parties principales : la tête, le thorax et l’abdomen. Elles possèdent six pattes articulées et des antennes coudées, très utiles pour détecter les odeurs et communiquer avec leurs congénères. Certaines espèces ont aussi des mandibules puissantes qui leur permettent de transporter des objets plus lourds qu’elles ou de se défendre. Chez certaines variétés, les individus reproducteurs (reines et mâles) possèdent des ailes temporairement, permettant de coloniser de nouveaux territoires.

Développement

Les fourmis passent par quatre stades de développement : l’œuf, la larve, la nymphe et l’adulte. La reine dépose des œufs, qui éclosent en larves voraces. Ces larves sont nourries par les ouvrières jusqu’à ce qu’elles se transforment en nymphes, puis en adultes. Le cycle de développement peut varier en fonction de l’espèce, de la température et des ressources disponibles, mais il dure généralement de quelques semaines à plusieurs mois. Les colonies de fourmis sont organisées en castes : les ouvrières, qui s’occupent de la nourriture et du nid, la reine, qui assure la reproduction, et les mâles, qui sont présents uniquement pour la reproduction.

Biologie et particularités

Les fourmis sont des insectes sociaux très organisés, vivant en colonies pouvant aller de quelques dizaines à plusieurs milliers d’individus. Chaque individu au sein d’une colonie a un rôle bien défini, assurant le succès de la communauté. Les fourmis communiquent principalement par le biais de phéromones, qui leur permettent d’échanger des informations, comme la localisation de sources de nourriture ou la présence de dangers. Certaines espèces de fourmis peuvent également former des « pistes » de phéromones pour guider les autres membres de la colonie vers une source de nourriture.

Régime alimentaire

Les fourmis sont omnivores et opportunistes. Elles se nourrissent de miellat, un liquide sucré produit par les pucerons, de nectar, de graines, de fruits, d’autres insectes et de divers débris organiques. Elles peuvent aussi chercher des restes de nourriture dans les habitations humaines, ce qui les rend particulièrement gêneuses en été. Les ouvrières ont pour mission de chercher la nourriture pour la colonie et ramènent ce qu’elles trouvent à leurs congénères, qui se chargent de le distribuer.

Dégâts et nuisances

Bien que les fourmis jouent un rôle écologique important, notamment en aérant le sol et en éliminant des déchets organiques, elles peuvent causer des nuisances lorsqu’elles s’invitent dans les maisons. Elles cherchent souvent de la nourriture, en particulier des substances sucrées, et peuvent envahir les cuisines et les garde-mangers. Les fourmis charpentières, quant à elles, peuvent endommager les structures en bois en créant des galeries pour y installer leurs nids. Dans les jardins, certaines espèces protègent les pucerons pour récolter leur miellat, ce qui peut favoriser des infestations nuisibles aux plantes.

Risques sanitaires

Les fourmis ne sont pas considérées comme des vecteurs de maladies graves pour l’homme, mais leur présence peut tout de même poser des problèmes sanitaires, notamment en contaminant la nourriture et les surfaces de la maison. Certaines personnes peuvent être allergiques aux piqûres de certaines espèces de fourmis, bien que cela soit rare dans la région des Hauts-de-France. Parfois, leur seule présence en grand nombre peut causer du stress et de l’inconfort, justifiant des actions de lutte pour réguler leur population.
Les fourmis d’Argentine (*Linepithema humile*) sont une espèce envahissante originaire d’Amérique du Sud. Elles se distinguent par leur capacité à former des supercolonies pouvant s’étendre sur des kilomètres, avec des milliers de reines et des millions d’ouvrières. Elles sont particulièrement adaptées aux environnements urbains et peuvent rapidement envahir les maisons, attirées par les sources de nourriture sucrées. Les fourmis d’Argentine sont considérées comme nuisibles en raison de leur impact sur la biodiversité locale, car elles supplantent souvent les espèces de fourmis indigènes et perturbent l’écosystème en modifiant les interactions entre les espèces locales.
Les fourmis charpentières (*Camponotus spp.*) sont une espèce connue pour leur capacité à creuser des galeries dans le bois afin d’y établir leur nid. Contrairement aux termites, elles ne consomment pas le bois, mais elles peuvent causer des dommages structurels importants en creusant dans des bois humides ou endommagés. Elles sont souvent de grande taille, mesurant entre 6 et 13 mm, et sont généralement de couleur noire ou rougeâtre. Les fourmis charpentières préfèrent les zones boisées, mais elles peuvent aussi s’infiltrer dans les maisons à la recherche de nourriture sucrée, provoquant ainsi des nuisances importantes pour les habitants.
Les fourmis Pharaon (*Monomorium pharaonis*) sont une espèce envahissante de petite taille, mesurant environ 2 mm. Elles sont de couleur jaune à brun clair, ce qui les rend difficiles à repérer. Originaires d’Afrique tropicale, elles se sont propagées dans le monde entier, surtout dans les bâtiments chauffés. Les fourmis Pharaon sont attirées par la nourriture sucrée, grasse et protéinée, ce qui les pousse à envahir les habitations, hôpitaux et autres bâtiments. Elles peuvent poser des problèmes sanitaires en contaminant la nourriture et en transportant des agents pathogènes, ce qui les rend particulièrement gênantes dans les milieux médicaux et alimentaires.
La fourmi noire des jardins (*Lasius niger*) est une espèce commune en Europe, particulièrement visible dans les jardins et les espaces extérieurs. De couleur noire, elle mesure entre 3 et 5 mm. Les ouvrières recherchent activement la nourriture, notamment les substances sucrées comme le miellat produit par les pucerons. Bien qu’elle soit généralement inoffensive, la fourmi noire des jardins peut devenir envahissante lorsqu’elle s’infiltre dans les maisons à la recherche de nourriture. Les colonies de cette espèce peuvent compter plusieurs milliers d’individus, et leur reine peut vivre plus de 15 ans, assurant ainsi la pérennité de la colonie sur le long terme.
Les fourmis rouges, souvent représentées par l’espèce *Myrmica rubra*, sont des insectes reconnaissables à leur couleur rougeâtre et leur comportement agressif. Elles mesurent entre 4 et 6 mm et sont dotées d’un dard, leur permettant de piquer lorsqu’elles se sentent menacées. Ces fourmis vivent en colonies pouvant abriter plusieurs centaines de reines, ce qui leur permet de se reproduire rapidement. Les fourmis rouges préfèrent les milieux humides, comme les jardins et les prairies. Bien qu’elles contribuent à l’écosystème en contrôlant les populations d’autres insectes, elles peuvent être gênantes lorsqu’elles s’installent près des habitations en raison de leurs piqûres douloureuses.
La fourmi rousse des bois (*Formica rufa*) est une espèce emblématique des forêts européennes. Elle se distingue par sa taille relativement grande, allant de 4 à 9 mm, et sa couleur rougeâtre avec des teintes noires. Ces fourmis sont connues pour construire d’imposants nids en forme de dôme, faits de brindilles et de feuilles. Elles sont des prédatrices efficaces, contribuant au contrôle des populations d’insectes nuisibles. Les colonies peuvent compter des centaines de milliers d’individus. La fourmi rousse des bois joue un rôle essentiel dans l’écosystème forestier, mais peut parfois devenir agressive si elle est dérangée près de son nid.

Comment se débarrasser des fourmis ?

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Le ciron de la farine

Morphologie

Le ciron de la farine est un minuscule acarien, difficile à voir à l’œil nu, avec un corps de forme ovale et de couleur blanchâtre à jaunâtre. Ses pattes sont courtes et il présente une fine pilosité qui lui donne un aspect velouté. Cette morphologie discrète le rend particulièrement adapté aux environnements sombres et poussiéreux, tels que les entrepôts alimentaires et les placards.

Développement

Le cycle de vie du ciron de la farine comprend plusieurs stades : œuf, larve, nymphe et adulte. Ce cycle se déroule en quelques semaines, avec une durée variable selon la température et l’humidité de l’environnement. Les femelles pondent de nombreux œufs qui éclosent en larves, lesquelles vont ensuite passer par deux stades nymphaux avant de devenir adultes. Le ciron de la farine se reproduit rapidement dans des conditions favorables, particulièrement lorsque l’humidité est élevée et que la température se situe entre 20 et 30 °C.

Biologie et particularités

Le ciron de la farine est très résistant aux environnements secs et se révèle être un réel problème dans les espaces de stockage alimentaire. Capable de survivre à des périodes de privation alimentaire, il entre en dormance pour résister aux conditions difficiles. Son habitat préféré est constitué de zones riches en matériaux organiques, où il trouve la nourriture et l’humidité nécessaires à sa survie.

Régime alimentaire

Le ciron de la farine se nourrit de diverses matières organiques, principalement des produits céréaliers comme la farine, le son ou les grains, mais il peut aussi consommer des débris de plantes, des moisissures et d’autres substances dégradées. Les aliments contaminés par les cirons deviennent impropres à la consommation car ces acariens sont souvent accompagnés de moisissures qui produisent des toxines nocives pour la santé humaine.

Dégâts et nuisances

Les cirons de la farine causent des dégâts principalement dans les denrées alimentaires stockées. Leur présence rend les aliments impropres à la consommation, car ils produisent des substances allergènes et contaminent les stocks avec des excréments, des restes de mues et des cadavres. Cela entraîne une perte économique importante, notamment pour les industriels du secteur agroalimentaire et les particuliers qui doivent se débarrasser des denrées infestées.

Risques sanitaires

Les cirons de la farine peuvent être à l’origine de problèmes de santé pour les personnes sensibles. Ils provoquent des réactions allergiques telles que des irritations de la peau, des problèmes respiratoires ou de l’asthme, en particulier chez les individus prédisposés. La consommation d’aliments contaminés par les acariens ou leurs déchets peut également causer des troubles gastro-intestinaux. Pour ces raisons, il est essentiel de maintenir des conditions de stockage sèches et propres pour éviter leur prolifération.

Comment se débarrasser des cirons ?

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